Oyez, oyez, Pétronille est de retour
Cher(e)s lectrices et lecteurs bien-aimés,
Non, vous ne rêvez pas, vous vous trouvez bien sur le nouveau blog de Pétronille, que d'aucuns imaginaient déjà gisant dans une flaque de boue à moitié dévorée par un ours, ou encore retirée dans une cabane au fond des bois, les mollets hirsutes, et se nourrissant exclusivement de baies et d'insectes, ou bien finalement recroquevillée dans son appart du 16e arrondissement devenue sourde et cinglée à force d'entendre Greensleeves crachoté à la flûte à bec toute la journée.
Il y a moult raisons (que la raison, le plus souvent, ignore) fort valables à la longue absence pétronillesque, qui ne présentent pas vraiment d'intérêt pour le lecteur bienveillant lequel saura, dans sa grande mansuétude, pardonner Pétronille de ce long silence, bien indépendant de sa volonté, soyez-en sûrs.
Mais sachez que votre Pétronille nationale s'est enfin envolée pour la Belle Province et que son pied menu et mignon (le premier allant souvent de pair avec le second) foule aujourd'hui le sol montréalais. Le Québec est donc devenu son nouveau terrain d'exploration, et elle ne manquera pas, tenez-vous-le pour dit, de partager avec vous ses nouvelles aventures et expériences.
Bien que Pétronille soit résidente permanente au Québec, elle ne tient pas à faire de ce blog un site de conseils et recommandations en tous genres pour aspirants immigrants (dans sa grande bonté, elle a cependant créé une page diffusant quelques conseils bienveillants susceptibles de faciliter la vie des nouveaux arrivants au Québec : voir la rubrique qui porte bien son nom "Pour les futurs immigrants", là, dans la colonne de droite).
Elle tient au contraire à préciser à son lectorat bien-aimé qu'elle est restée la même et continuera à leur raconter tout et n'importe quoi (et, selon toute vraisemblance, surtout n'importe quoi). Seul le cadre a changé : après les ruelles pavées parisiennes, place aux grandes artères montréalaises. Après le parvis de Notre-Dame (celle immortalisée par Victor Hugo, 668 ans après la pose de la première pierre), place au parvis de Notre-Dame (celle qui a été bâtie lorsque Victor Hugo avait 27 ans). Après la Seine, place au Saint-Laurent. Après les gentils moustiques bretons, place aux gros maringouins québécois. Bref, j'arrête là, vous aurez compris l'idée générale : bienvenue sur le nouveau blog de Pétronille, toujours fidèle à elle-même (quoi que cela puisse bien signifier).
Pour les lecteurs qui ne me connaîtraient pas encore et qui, mûs par une curiosité bien naturelle, souhaiteraient faire plus ample connaissance avec moi, je les renvoie à mon précédent blog qui leur donnera, j'en suis sûre, un bon aperçu de ce qui les attend ici :
Pétronille dans la tourmente